Une Ă©tude rĂ©cente sâintĂ©resse aux stratĂ©gies de contrĂŽle du poids et aux comportements alimentaires, qui influencent fortement le succĂšs de la perte de poids chez les opĂ©rĂ©s. Elle souligne les bons rĂ©sultats obtenus lorsquâun programme post-opĂ©ratoire est en place. Comportements alimentaires et perte de poids aprĂšs la chirurgie bariatrique LâĂ©tude, rĂ©alisĂ©e par une Ă©quipe de chercheurs amĂ©ricains et publiĂ©e dans le journal JAMA Surgery a permis dâanalyser les comportements alimentaires chez 2 022 participants ayant bĂ©nĂ©ficiĂ© dâune opĂ©ration chirurgicale pour lutter contre lâobĂ©sitĂ©. âLes rĂ©sultats de cette Ă©tude suggĂšrent que certains comportements, dont beaucoup sont modifiables, sont associĂ©s avec des diffĂ©rences de perte de poids significatives chez les patients ayant eu recours Ă la chirurgie bariatriqueâ, dĂ©clarent les auteurs. Ils indiquent que le dĂ©veloppement de comportements alimentaires positifs impacte fortement la perte de poids chez les sujets. Quels comportements optimisent la perte de poids ? La chirurgie bariatrique est connue pour entraĂźner une perte de poids, mais le volume de poids perdu peut varier en fonction du mode de vie des individus. Les patients ayant participĂ© Ă lâĂ©tude ont Ă©tĂ© recrutĂ©s entre 2006 et 2009, et suivis jusquâĂ 2012. Ils ont rempli des questionnaires dĂ©taillĂ©s avant la chirurgie, puis chaque annĂ©e jusquâĂ 3 ans aprĂšs lâintervention. 25 critĂšres concernant les habitudes alimentaires, les stratĂ©gies de contrĂŽle du poids, la consommation dâalcool et dâautres indicateurs relatifs Ă leur mode de vie Ă©taient Ă©tudiĂ©s. Parmi ces critĂšres, les comportements nĂ©gatifs qui entraĂźnaient la plus grande variation 16 % Ă©taient le fait de ne pas se peser chaque semaine, de continuer Ă manger lorsquâon se sentait rassasiĂ© et de manger de maniĂšre continue dans la journĂ©e. Cette Ă©tude montre donc lâimportance dâune modification des comportements alimentaires suite Ă la chirurgie. Elle nâadresse pas la question de lâactivitĂ© physique, qui joue pourtant un rĂŽle fondamental dans la perte de poids et son maintien sur le long terme. Si ce critĂšre avait Ă©tĂ© inclus dans lâĂ©tude, il aurait probablement aussi montrĂ© des diffĂ©rences significatives. Les programmes prĂ© et post-opĂ©ratoires sont indispensables Ă la pleine rĂ©ussite de la chirurgie Les auteurs concluent en indiquant que âles programmes structurĂ©s pour modifier les comportements alimentaires aprĂšs la chirurgie bariatrique devraient ĂȘtre considĂ©rĂ©s comme une mĂ©thode permettant lâamĂ©lioration de la perte de poids chez les patientsâ. Pour plus dâinformation sur les programmes prĂ© et post-opĂ©ratoires de lâIPCO, contactez-nous. Source Postoperative Behavioral Variables and Weight Change 3 Years After Bariatric Surgery, Mitchell JE, JAMA Surg. 2016 Apr 20
ObĂ©sitĂ©de l'adulte : traitement mĂ©dicamenteux et chirurgical. 01 juillet 2022. Lorsqu'une personne souffre d'obĂ©sitĂ©, il est utile parfois dâassocier aux mesures hygiĂ©nodiĂ©tĂ©tiques, des mĂ©dicaments, un suivi psychologique, voire mĂȘme une prise en charge chirurgicale. Pour cela, divers professionnels de santĂ© l'accompagnent
ObĂ©sitĂ© comment la traiter efficacement grĂące Ă la chirurgie bariatrique ? Maladie aux causes multiples, lâobĂ©sitĂ© touche 17 % de la population française dont prĂšs de 500 000 personnes dĂ©clarĂ©es en obĂ©sitĂ© sĂ©vĂšre. Pour ces cas les plus graves, le recours Ă la chirurgie bariatrique peut sâavĂ©rer cette page, nous vous dĂ©taillons les conditions nĂ©cessaires pour recourir Ă une chirurgie de lâobĂ©sitĂ©, ainsi que les diffĂ©rents types dâinterventions rĂ©alisĂ©es au sein de la Clinique de la Baie de Morlaix. Quâest-ce que lâobĂ©sitĂ© et comment la caractĂ©riser ? LâobĂ©sitĂ© est une maladie Ă part entiĂšre. Lâun des indicateurs les plus utilisĂ©s pour la caractĂ©riser est lâindice de masse corporelle, plus couramment appelĂ© IMC, exprimĂ©e en kilogramme par mĂštre carrĂ© de surface personne est considĂ©rĂ©e comme obĂšse si son IMC est supĂ©rieur Ă 30 kg/m2. Dans le cas dâun IMC au-delĂ de 40 kg/m2, on parle dâobĂ©sitĂ© sĂ©vĂšre ou est source Ă long terme, Ă nombreuses consĂ©quences pour la personne qui en souffre Un risque accru dâapparition de pathologies chroniques diabĂšte, hypertension artĂ©rielle, hypercholestĂ©rolĂ©mie, syndrome des apnĂ©es du sommeil, maladies cardio-vasculaires et respiratoires, consĂ©quences psychologiques et sociales mĂ©sestime de soi, isolement, dĂ©pression, risque augmentĂ© de cancer, etc. Je souffre dâobĂ©sitĂ© dois-je recourir Ă la chirurgie ? Une utilisation dans des cas bien prĂ©cis Ă ce jour, la chirurgie bariatrique constitue le seul traitement vĂ©ritablement efficace contre lâobĂ©sitĂ© sĂ©vĂšre. La chirurgie bariatrique permet non seulement une perte pondĂ©rale tangible et durable, mais Ă©galement lâamĂ©lioration des maladies associĂ©es Ă lâ nâest cependant rĂ©alisĂ©e quâen seconde intention aprĂšs Ă©chec dâun traitement mĂ©dical, nutritionnel, diĂ©tĂ©tique et psychothĂ©rapeutique conduit pendant au minimum six mois. De plus, le recours Ă la chirurgie est appropriĂ© et validĂ© par les autoritĂ©s de santĂ© dans deux cas trĂšs spĂ©cifiques Chez un patient adulte prĂ©sentant un IMC â„ 40 kg/mÂČ obĂ©sitĂ© morbideChez un patient adulte prĂ©sentant un IMC â„ 35 kg/mÂČ et associĂ© Ă au moins une comorbiditĂ© Qu'est-ce qu'une comorbiditĂ© ? Il sâagit dâune maladie associĂ©e Ă lâobĂ©sitĂ© qui peut ĂȘtre amĂ©liorĂ©e ou guĂ©rie grĂące Ă la chirurgie Lâhypertension artĂ©rielleLâhypercholestĂ©rolĂ©mieLes troubles respiratoires sĂ©vĂšresLe syndrome dâapnĂ©es du sommeilLes dĂ©sordres mĂ©taboliques sĂ©vĂšres comme le diabĂšte de type 2, les maladies ostĂ©o-articulaires invalidantes ou encore la stĂ©atohĂ©patite non alcoolique accumulation dâacides gras dans le foie. Quelles sont les diffĂ©rentes techniques de chirurgie bariatrique ? Il existe deux types de chirurgie bariatrique les interventions restrictives, dont le but premier est de limiter les quantitĂ©s de nourriture ingĂ©rĂ©es par le malade, et les interventions malabsorptives. Ces derniĂšres limitent les capacitĂ©s dâabsorption des nutriments sans pour autant limiter la prise Ă sa spĂ©cialitĂ© en chirurgie digestive et viscĂ©rale, la Clinique de la Baie de Morlaix a la capacitĂ© de proposer trois interventions diffĂ©rentes la sleeve gastrectomie, le BY-PASS gastrique et lâanneau gastrique. La sleeve gastrectomie Lors de la sleeve gastrectomie, le chirurgien rĂ©duit lâestomac aÌ un tube vertical, ce qui permet aux aliments de passer rapidement dans lâintestin. LâappĂ©tit est ainsi diminuĂ©, mais la digestion des aliments est prĂ©servĂ©e. Le BY-PASS gastrique Le BY-PASS gastrique combine la rĂ©duction de la taille de lâestomac et la diminution de lâassimilation des aliments par lâorganisme en raison dâun court-circuit dâune partie de lâintestin. Lâanneau gastrique Il sâagit pour le chirurgien viscĂ©ral et digestif de placer un anneau gonflable Ă quelques centimĂštres au niveau de la jonction entre lâĆsophage et lâ bloquera ainsi la nourriture et dĂ©clenchera plus rapidement une sensation de satiĂ©tĂ©. Cette derniĂšre technique tend cependant Ă ĂȘtre dĂ©laissĂ©e. DĂ©couvrez le Centre Chirurgical de lâObĂ©sitĂ© de Morlaix CCOM SituĂ© au sein de la Clinique de la Baie de Morlaix, le Centre Chirurgical de lâObĂ©sitĂ© de Morlaix vous accueille du lundi au praticiens spĂ©cialistes en chirurgie bariatrique, les Drs Romain JAOUEN et Dominique FRAMERY, accompagnent les patients dans le choix de la technique chirurgicale la plus adaptĂ©e. DĂ©couvrez notre Ă©quipe de chirurgiens digestifs et viscĂ©raux Ă Morlaix Dr Dominique FRAMERY Dr Romain JAOUEN Foire aux questions En quoi consiste le suivi aprĂšs lâintervention de chirurgie bariatrique ? La chirurgie bariatrique implique le patient dans un parcours de soins bien spĂ©cifique, tout au long de sa vie. En effet, lâobĂ©sitĂ© est une maladie chronique et il existe des risques de complications tardives, chirurgicales ou nutritionnelles, quâil faut pouvoir anticiper. Pour cela, la frĂ©quence des consultations avec le chirurgien viscĂ©ral et digestif est la suivante au moins quatre rendez-vous la premiĂšre annĂ©e aprĂšs la chirurgie puis un ou deux les annĂ©es suivantes. De plus, ce suivi est pluridisciplinaire, rĂ©alisĂ© en collaboration avec toute une Ă©quipe diĂ©tĂ©ticien, mĂ©decin nutritionniste, kinĂ©sithĂ©rapeute, psychiatre ou psychologue⊠Ce suivi sâarticule entre la Clinique de la Baie et la Fondation Ildys â Site de Perharidy Roscoff pour la prise en charge nutritionnelle. Comment choisit-on la technique de chirurgie bariatrique ? Certains facteurs peuvent faire opter pour une technique ou une autre. Par exemple, la sleeve gastrectomie est dĂ©conseillĂ©e en cas de reflux gastro-Ćsophagien car elle pourrait lâaggraver. Autre exemple, chez les personnes dites super-obĂšses » IMC, â„ 50 kg/mÂČ, le BY-PASS gastrique peut devenir complexe Ă rĂ©aliser. Les chirurgiens privilĂ©gient alors une sleeve gastrectomie. En revanche, le BY-PASS gastrique peut ĂȘtre trĂšs intĂ©ressant en cas de diabĂšte car elle permet sa rĂ©mission dans un nombre important de cas.La derniĂšre fois que je vous ai racontĂ© mon histoire, cela faisait 5 mois que jâavais Ă©tĂ© opĂ©rĂ©e. Je suis actuellement Ă 9 mois post Sleeve Gastrique, et jâai perdu 42 kg, Je pĂšse donc Ă ce jour 55 kg pour 1,66 m, et mon IMC est descendu Ă 20. Mon objectif est donc maintenant de stabiliser mon poids Ă ce niveau, et de ne pas reprendre, ni perdre plus⊠ce qui nâest pas forcĂ©ment le plus simple⊠Pour arriver Ă ce rĂ©sultat, jâai considĂ©rablement modifiĂ© mes habitudes alimentaires. Le matin, un jus de fruits et un cafĂ© avec une sucrette, Ă midi, jambon et cruditĂ©s , au goĂ»ter, un cafĂ© avec une sucrette et un petit biscuit, et le soir, une viande avec des lĂ©gumes ou une salade composĂ©e, parfois des pommes de terre ou quelques pĂątes ou du riz. Les repas ne sont bien sĂ»r pas facile, je ne mange que quelques fourchettes et un yaourt me fait 3 repas, certains aliments sont plus difficile Ă digĂ©rer la viande rouge et les plats en sauce mais ce n'est pas grave, je m'adapte. Le plus drĂŽle dans tout cela c'est que depuis mon opĂ©ration je cuisine beaucoup plus quâauparavant, la cuisine Ă©tant devenu un moment de plaisir, et plus une contrainte, ce qui peut ĂȘtre paradoxal. Je ne me prive de rien sauf des boissons gazeuses, sinon tout le reste je mange et je bois en petites quantitĂ©s, mais tout au long de la journĂ©e. Jâai Ă©galement profondĂ©ment modifiĂ© mon activitĂ© physique. Je fais beaucoup de sport, de la marche tous les matins 4 kms, 4 heures de gym par semaine qui se composent de gym, de cardio, de zumba, et de pilates. Tous les 15 jours, je fais une randonnĂ©e de 10 kms, et du vĂ©lo avec mon mari 2 fois par semaine. Ce qui est formidable, câest que lâenvie de maigrir mâa poussĂ© Ă reprendre une activitĂ© physique, puis que lâamaigrissement mâa redonnĂ© envie de bouger plus encore. En effet, je nâai plus de problĂšmes d'articulations, une meilleure respiration, et plus d'entrain de maniĂšre gĂ©nĂ©rale. Mes bilans sanguins sont bons. Il est vrai que je prends des vitamines adaptĂ©es aux besoins post-bariatriques tous les matins et que je vois tous les 6 mois mon endocrinologue avec qui nous faisons le point sur mon alimentation et sur les rĂ©sultats de mes analyses. Je nâai pas de perte de cheveux non plus, certainement grĂące Ă ma complĂ©mentation. CĂŽtĂ© garde-robe Elle a beaucoup changĂ©, vous lâimaginez bien. Mais heureusement j'avais gardĂ© tous mes anciens vĂȘtements. Ma prise de poids sâĂ©tait Ă©chelonnĂ©e sur 10 ans, suite Ă un lourd traitement contre la dĂ©pression qui m'avait fait prendre 40 kgs. et cĂŽtĂ© mĂ©dical... A ce jour, plus de traitement contre la dĂ©pression. Je continue de voir mon psy tous les 6 mois, mais maintenant quâil est ravi pour moi d'avoir combattu la dĂ©pression et de ne plus prendre aucuns mĂ©dicaments, nous parlons surtout de ma reconstruction psychologique. Ă une Ă©poque je prenais jusqu'Ă 16 cachets par jour et avec des sĂ©jours en clinique psychiatrique. Ma vie a Ă©tĂ© mĂ©tamorphosĂ©e par cette intervention. Je suis plus sure de moi, je ne craints plus de sortir, je ne suis plus enfermĂ©e devant ma tĂ©lĂ© et sur mon canapĂ©. Je croque la vie, ma nouvelle vie grĂące Ă ma Sleeve, qui a Ă©tĂ© le dĂ©tonateur de cette renaissance⊠Les prĂ©cautions Ă prendre Il ne faut pas redouter la Sleeve Gastrique, car elle est vraiment un bon coup de pouce pour la perte de poids. Mais attention, il faut ĂȘtre bien suivie par une bonne Ă©quipe mĂ©dicale, avant et aprĂšs l'opĂ©ration, et avoir un entourage aimant qui nous soutient au quotidien, et prĂȘt Ă le faire sur une longue pĂ©riode famille ou amis. Il faut bien respecter tous les protocoles et bien Ă©couter les diffĂ©rents mĂ©decins qui vous suivent. Il ne faut pas faire n'importe quoi au niveau des quantitĂ©s Ă manger et ne pas surcharger son estomac en Ă©coutant bien son corps. Car si on se dit encore une petite fourchette, lĂ c'est le trop plein, ou si on mange trop vite, c'est la grosse douleur Ă l'estomac. Retrouvez le dĂ©but de mon histoire sur ces 2 autres liens Nous ne sommes pas des mĂ©decins, et tous ces conseils nutritionnels sont donnĂ©s Ă titre indicatif. En cas de questions ou de problĂšmes, consultez votre mĂ©decin. Les complĂ©ments alimentaires doivent ĂȘtre utilisĂ©s dans le cadre d'une alimentation variĂ©e, Ă©quilibrĂ©e, d'un mode de vie sain et tenus hors de portĂ©e des enfants. Les personnes sous contrĂŽle mĂ©dical, les femmes enceintes ou allaitant doivent demander conseil Ă leur mĂ©decin avant de prendre un complĂ©ment alimentaire. Il est conseillĂ© de respecter la dose journaliĂšre indiquĂ©e. Pour votre santĂ©, pratiquez une activitĂ© physique rĂ©guliĂšre.Vousenvisagez une chirurgie bariatrique ? Que ce soit pour avoir une chirurgie de perte de poids, et quel type dâavoir, est une dĂ©cision qui dĂ©pendra de nombreux facteurs. La chirurgie peut ĂȘtre une bonne option si vous nâavez pas rĂ©ussi Ă perdre du poids ou Ă le maintenir en modifiant votre mode de vie ou par dâautres moyens, et : INDICATIONS GĂNĂRALES La chirurgie bariatrique peut ĂȘtre envisagĂ©e chez un patient avec un indice de masse corporelle supĂ©rieur ou Ă©gal Ă 40 kg/m2 de façon isolĂ©e ou Ă 35 kg/m2 en prĂ©sence dâune des trois comorbiditĂ©s suivantes un diabĂšte sucrĂ© de type 2, un syndrome dâapnĂ©es du sommeil appareillĂ© ou une hypertension artĂ©rielle rĂ©fractaire Ă trois hypotenseurs. Cette chirurgie ne doit ĂȘtre envisagĂ©e quâaprĂšs lâĂ©chec dâun traitement hygiĂ©no-diĂ©tĂ©tique, voire mĂ©dicamenteux, bien conduit dau moins 12 mois. Le patient doit sâengager Ă un suivi mĂ©dical et une supplĂ©mentation nutritionnelle Ă long terme. Enfin, le risque chirurgical doit ĂȘtre acceptable. Certaines situations peuvent contre-indiquer la chirurgie bariatrique, comme le manque de comprĂ©hension des risques/bĂ©nĂ©fices/alternatives, le manque dâengagement dâun suivi Ă long terme, le manque de soutien social et de motivation, les toxicomanies Ă©thylisme, une affection psychiatrique grave ou/et non-contrĂŽlĂ©e troubles du comportement alimentaire ou une affection grave compromettant lâespĂ©rance de vie. Le dĂ©but prĂ©coce de lâobĂ©sitĂ©, la prĂ©sence dâune obĂ©sitĂ© familiale, la longue histoire dâobĂ©sitĂ©, la longue histoire de traitement hygiĂ©no-diĂ©tĂ©tique, la prĂ©sence de comorbiditĂ©s rĂ©versibles avec la perte de poids plaident en faveur de la chirurgie bariatrique. TECHNIQUES CHIRURGICALES La chirurgie bariatrique associĂ©e Ă une modification des habitudes alimentaires et une activitĂ© physique renforcĂ©e est efficace sur la perte de poids Ă long terme, amĂ©liore ou fait disparaĂźtre les comorbiditĂ©s et augmente lâespĂ©rance de vie du patient. En Belgique sont rĂ©alisĂ©es chaque annĂ©e plus de 14000 opĂ©rations bariatriques dont 9000 bypass gastriques et plus de 4500 sleeve gastrectomies. Le bypass gastrique est une opĂ©ration Ă la fois restrictive et malabsorptive. Il consiste Ă sĂ©parer lâestomac en deux parties la partie supĂ©rieure, le nĂ©ogastre situĂ© juste sous le cardia et faisant Ă peine 40 ml et la partie infĂ©rieure correspondant Ă plus de 90 % de lâestomac, dĂ©connectĂ©e du circuit alimentaire. Le nĂ©ogastre est directement anastomosĂ© au grĂȘle selon un montage en Y de Roux comprenant une anse alimentaire de 150 cm et une anse bilio-pancrĂ©atique de 75 cm. Le montage permet de diminuer Ă la fois la quantitĂ© dâaliments ingĂ©rĂ©s et lâassimilation de ces aliments par lâorganisme. De plus, en cas de dumping syndrome 30% des cas aprĂšs bypass, la consommation de sucreries est fortement rĂ©duite. Aucun organe nâest rĂ©sĂ©quĂ© dans le BP et lâintervention est rĂ©versible. RĂ©cemment a Ă©tĂ© introduite une version plus malabsorptive du bypass, le bypass distal oĂč lâanse commune en aval du Y est rĂ©duite Ă 100 cm. Câest au sein de cette anse commune que sont surtout rĂ©absorbĂ©es les graisses et les protĂ©ines. La sleeve gastrectomie est une intervention essentiellement restrictive consistant Ă rĂ©sĂ©quer les 2/3 externes de lâestomac contenant notamment les cellules productrices de ghrĂ©line hormone orexigĂšne. Lâestomac est donc rĂ©duit Ă un tube vertical. Le circuit alimentaire et la digestion se font quasi normalement. Lâintervention est irrĂ©versible. Lâanneau gastrique ajustable nâest plus utilisĂ© que de maniĂšre anecdotique, notamment autour du nĂ©ogastre du bypass en cas de reprise de poids pour accentuer lâeffet restrictif. La raison essentielle est la moindre efficacitĂ© sur la perte pondĂ©rale et le taux Ă©levĂ© de complications Ă long terme quand il est placĂ© de 1Ăšre intention. La perte de poids induite par la chirurgie bariatrique sâĂ©tale sur 18 mois environ. Elle correspond le plus souvent Ă ÂŸ de lâexcĂšs de poids, dont la moitiĂ© est perdue Ă trois mois. La perte de poids est lĂ©gĂšrement supĂ©rieure aprĂšs bypass quâaprĂšs sleeve gastrectomie 75 % vs 65 % de lâexcĂšs de poids. BĂNĂFICES La perte de poids induite par la chirurgie bariatrique amĂ©liore de nombreuses co-morbiditĂ©s de lâobĂ©sitĂ©. Le diabĂšte sucrĂ© de type 2 reprĂ©sente sans aucun doute la pathologie qui rĂ©pond le mieux Ă ce type de chirurgie. Le traitement hypoglycĂ©miant doit dĂšs lors souvent ĂȘtre adaptĂ© pour limiter le risque dâhypoglycĂ©mie. Plusieurs facteurs prĂ©dictifs de rĂ©mission ont Ă©tĂ© identifiĂ©s, parmi lesquels une courte durĂ©e dâĂ©volution du diabĂšte, une HbA1c proche de 7%, une absence dâinsulinothĂ©rapie et une perte de poids importante. Alors que lâhypertriglycĂ©ridĂ©mie et la stĂ©atose sâamĂ©liorent souvent, lâhypercholestĂ©rolĂ©mie isolĂ©e rĂ©gresse peu. Lâeffet bĂ©nĂ©fique sur lâhypertension artĂ©rielle est frĂ©quent, mais pas constant. Le syndrome dâapnĂ©es du sommeil rĂ©gresse lentement et lâabandon de la CPAP est souvent tardif. La fertilitĂ© surtout fĂ©minine est amĂ©liorĂ©e de mĂȘme que la qualitĂ© de vie. A long terme, la chirurgie bariatrique rĂ©duit la mortalitĂ© liĂ©e aux maladies cardio-vasculaires et, uniquement chez la femme, celle liĂ©e au cancer. COMPLICATIONS Tout lâenjeu de la chirurgie bariatrique se situe dans la balance bĂ©nĂ©fices/risques. Plus la chirurgie est efficace sur la perte de poids, plus elle est complexe techniquement et plus elle risque dâentraĂźner des complications. La mortalitĂ© opĂ©ratoire est de pour le bypass et % pour la sleeve gastrectomie. Le taux global de complications prĂ©coces est de 9 % dans le bypass et 6 % dans la sleeve, dont 2 % de fistule digestive et 2-3 % dâhĂ©morragie soit intra-abdominale soit intra-luminale Ă partir des zones de suture. Les problĂšmes de thrombose veineuse/embolie pulmonaire sont plutĂŽt rares 110-120/min. et la dyspnĂ©e sont quasi constantes. Dâautres signes comme un inconfort ou une douleur abdominale, de la fiĂšvre, un hoquet peuvent Ă©galement ĂȘtre prĂ©sents. Par contre, la mise en Ă©vidence dâune dĂ©fense ou dâune contracture abdominale est trĂšs difficile chez lâobĂšse vu le panicule adipeux sous-cutanĂ©. Au moindre doute, une biologie sanguine CRP, leucocytose et un CT scan abdominal devront ĂȘtre rĂ©alisĂ©s en urgence. Lorsquâune fistule digestive post-opĂ©ratoire est diagnostiquĂ©e, soit elle est bien tolĂ©rĂ©e cliniquement et le traitement sera non chirurgical drainage radiologique de collections, traitement endoscopique de la fistule par pigtail, endoprothĂšse ou clip, soit elle est mal tolĂ©rĂ©e et il y a suspicion de pĂ©ritonite. Dans ce cas, une exploration chirurgicale sâimpose, nĂ©cessitant des lavages pĂ©ritonĂ©aux, lâidentification de la fistule, le drainage au contact et une jĂ©junostomie dâalimentation. SUIVI MĂDICAL Au cours des trois premiers mois postopĂ©ratoires, lâapport alimentaire est fortement rĂ©duit, jusquâĂ 25% de lâapport prĂ©opĂ©ratoire 300-600 kcal/jour pour se stabiliser autour de 50% vers 18 mois. La consistance de lâalimentation passe progressivement de liquide 1Ăšre semaine Ă moulu 2 Ă 4Ăšme semaines puis mou et enfin normalement solide au-delĂ de la 4Ăšme semaine. La premiĂšre prĂ©occupation consiste Ă fournir un apport suffisant en protĂ©ines maigres min. 60 voire 80 g/jour sous forme de viande, poisson, volaille, Ćufs, dĂ©rivĂ©s de soja, âŠ. ou Ă©ventuellement sous forme de supplĂ©ment en poudre lactosĂ©rum ou whey max. 50 g/j. La viande rouge ou trop sĂšche porc et poulet est souvent mal tolĂ©rĂ©e. Un apport insuffisant en protĂ©ines se traduira par un taux bas dâurĂ©e et de prĂ©-albumine et Ă©ventuellement un taux bas de crĂ©atinine si la perte de masse musculaire a Ă©tĂ© importante. Lâapport alimentaire quotidien doit suivre la rĂšgle des 3221 3 produits laitiers maigres, 2 portions de protĂ©ines maigres, 2 portions de lĂ©gumes et 1 de fruits en choisissant des aliments Ă faible densitĂ© Ă©nergĂ©tique, surtout au-delĂ de 3 mois. Le repas commencera par les protĂ©ines puis les lĂ©gumes, quitte Ă ingĂ©rer une trĂšs faible quantitĂ© de fĂ©culents min. 50 g de glucides/jour. Lâapport en liquide est parfois problĂ©matique, en raison de la taille rĂ©duite de lâestomac. Les boissons, non caloriques et non pĂ©tillantes, sont consommĂ©es idĂ©alement 30 minutes aprĂšs le repas ou entre les repas pour limiter lâinconfort pas de paille !, tout en assurant une hydratation suffisante. Les boissons alcoolisĂ©es ou Ă base de cafĂ©ine sont Ă Ă©viter durant les 2 premiers mois, en raison de leur action irritante pour la muqueuse gastrique. Les boissons sucrĂ©es, mĂȘme les jus de fruits, sont Ă proscrire compte tenu du risque de dumping cf. infra. Les carences nutritionnelles sont frĂ©quentes aprĂšs chirurgie bariatrique [1-3]. Elles peuvent ĂȘtre secondaires Ă la rĂ©duction drastique de lâapport alimentaire, Ă la malabsorption induite par la chirurgie ou des mĂ©dications antiacides anti-H2 et IPP, mais elles peuvent aussi prĂ©exister vitamine D et fer, par exemple. Des complĂ©ments en micronutriments doivent ĂȘtre systĂ©matiquement prescrits. Un complexe de vitamines et dâoligo-Ă©lĂ©ments comportant 2 Ă 3 fois les apports journaliers recommandĂ©s doit ĂȘtre administrĂ© oralement de façon quotidienne. Un apport supplĂ©mentaire en calcium 1000 mg au minimum de calcium-Ă©lĂ©ment soit g de carbonate de calcium ou mieux g de citrate de calcium, car mieux absorbĂ© est indiquĂ© en deux Ă trois prises quotidiennes et Ă distance des autres supplĂ©ments. Une supplĂ©mentation en vitamine D est Ă©galement systĂ©matiquement administrĂ©e au moins 1000 UI ou ”g/j de vitamine D3 ou cholĂ©calcifĂ©rol. MĂȘme si lâapport en calcium est clairement insuffisant, la calcĂ©mie reste le plus souvent normale, en raison de lâhyperparathyroĂŻdie secondaire qui la maintiendra dans les normes aux dĂ©pens de la masse osseuse. En cas de procĂ©dure malabsorptive bypass gastrique, une supplĂ©mentation en vitamine B12 est systĂ©matique, mĂȘme sâil nâexiste aucune carence. En effet, comme les rĂ©serves hĂ©patiques en vitamine B12 sont importantes et les besoins faibles, la carence nâapparaĂźt le plus souvent que plusieurs mois, voire annĂ©es, aprĂšs la chirurgie. La vitamine B12 peut ĂȘtre administrĂ©e par voie parentĂ©rale injection IM de 1 mg de vitamine B12 tous les 3 mois la premiĂšre annĂ©e, puis tous les 6 mois Ă vie. Ce mode dâadministration est le moins coĂ»teux et permet de combiner lâinjection Ă une visite de contrĂŽle clinique et biologique. Alternativement, la vitamine B12 peut ĂȘtre administrĂ©e par voie orale Ă forte dose 1 mg chaque semaine ou chaque mois ou Ă©ventuellement par voie sublinguale 1 mg de façon quotidienne. La compliance Ă long terme de lâadministration orale de la vitamine B12 est probablement faible en raison notamment du coĂ»t. Bien que la carence en fer soit frĂ©quente, les supplĂ©ments de fer sont Ă administrer uniquement Ă la demande, selon le taux de ferritine et lâhĂ©mogramme, en raison de sa mauvaise tolĂ©rance digestive. Parfois, la voie parentĂ©rale est requise. En cas de vomissements importants, une supplĂ©mentation en vitamine B1 thiamine doit ĂȘtre instaurĂ©e rapidement le plus souvent par voie parentĂ©rale afin dâĂ©viter un syndrome de Gayet-Wernicke confusion, ataxie, paralysie oculomotrice. Les vraies carences en cuivre, zinc, sĂ©lĂ©nium et vitamine A sont exceptionnelles, sauf en cas de malabsorption sĂ©vĂšre comme dans les dĂ©rivations bilio-pancrĂ©atiques Scopinaro. Un contrĂŽle biologique est nĂ©cessaire tous les 3 mois la premiĂšre annĂ©e, puis tous les 6 mois Ă vie voire seulement une fois par an pour les patients porteurs dâune sleeve gastrectomie cf. tableau 1. En effet, le risque de carence nâest pas nul, mĂȘme en cas de prise correcte des supplĂ©ments. Certaines carences en micronutriments sont faciles Ă dĂ©tecter par la mesure des taux circulants par exemple, vitamine D et vitamine B12, contrairement Ă dâautres calcium. Les taux circulants peuvent ĂȘtre influencĂ©s par le taux des protĂ©ines porteuses par exemple, zinc et rĂ©tinol avec la prĂ©albumine ou ne reflĂštent que lâapport rĂ©cent acide folique plasmatique et non lâĂ©tat des rĂ©serves acide folique Ă©rythrocytaire. Vu le risque accru de fractures, certains recommandent une mesure de la densitĂ© et de la masse osseuse par absorptiomĂ©trie biphotonique DEXA. La perte de poids rapide induite par la chirurgie peut ĂȘtre Ă lâorigine de certains inconvĂ©nients mineurs comme la frilositĂ©, une hypotension orthostatique, une constipation, une perte transitoire de cheveux, une bradycardie ou une fatigue. Les nausĂ©es et vomissements, parfois frĂ©quents au dĂ©but, sont le plus souvent secondaires Ă une ingestion trop rapide, une mastication insuffisante, des boissons au repas ou encore des plats trop Ă©picĂ©s ou gras. Certains patients peuvent se plaindre de douleurs abdominales, qui peuvent ĂȘtre liĂ©es Ă des lithiases biliaires, un ulcĂšre marginal, une hernie intra-abdominale, voire des lithiases urinaires hyperoxalurie, mais aussi une dilation brutale du nĂ©ogastre. La chirurgie bariatrique, surtout le bypass gastrique, peut engendrer des malaises liĂ©s au dumping. Le dumping est secondaire Ă la vidange gastrique directement dans le jĂ©junum suite Ă lâexclusion du pylore. Le malaise peut survenir dans les 15-30 minutes qui suivent le repas dumping prĂ©coce ou aprĂšs 1 h voire 2h dumping tardif. La forme prĂ©coce est liĂ©e Ă lâarrivĂ©e dâun bol hyperosmolaire dans le jĂ©junum lipothymies ou douleurs abdominales, ballonnement, diarrhĂ©es tandis que la forme tardive est liĂ©e Ă une hypoglycĂ©mie rĂ©actionnelle. Ces malaises peuvent ĂȘtre prĂ©venus par le fractionnement des repas, la rĂ©duction de la charge glycĂ©mique, la limitation des boissons au cours du repas et un apport protĂ©ique suffisant. Dans certains cas de dumping tardif, lâacarbose Glucobay ou les analogues de la somatostatine Sandostatine peuvent amĂ©liorer la symptomatologie. La grossesse est contre-indiquĂ©e durant les 12, voire idĂ©alement, les 18 mois postopĂ©ratoires. Une contraception efficace est donc nĂ©cessaire, dâautant que la fertilitĂ© sâamĂ©liore souvent avec la perte de poids. LâefficacitĂ© contraceptive de la pilule oestro-progestative nâest pas prouvĂ©e en cas de chirurgie malabsorptive de type bypass gastrique. DĂšs lors, un stĂ©rilet mĂ©diquĂ© constitue la contraception idĂ©ale, en particulier chez les non-nullipares. Cette mĂ©thode de contraception limite Ă©galement le risque de carence en fer en rĂ©duisant drastiquement les menstruations. Pour autoriser une grossesse aprĂšs 18 mois, il faudra idĂ©alement attendre un poids stable pendant au moins 3 mois, vĂ©rifier lâabsence de carences et supplĂ©menter dĂšs le souhait de conception avec un complexe de vitamines et dâoligo-Ă©lĂ©ments adaptĂ©s Ă la grossesse câest-Ă -dire contenant entre autres 400 ”g dâacide folique et 200 ”g dâiode. Une carence en vitamine K doit ĂȘtre activement recherchĂ©e INR et corrigĂ©e Konakion. Des doses excessives de vitamine A sont contre-indiquĂ©es en raison de son effet tĂ©ratogĂšne. Les doses de mĂ©dicaments, en particulier pour le diabĂšte sucrĂ© de type 2 et lâhypertension doivent ĂȘtre adaptĂ©es. Pour le diabĂšte, les doses des mĂ©dications Ă risque dâhypoglycĂ©mie insuline et sulfonylurĂ©es seront progressivement rĂ©duites, en gardant toutefois la metformine et les inhibiteurs de la DPP4 en dernier lieu. Les hypolipĂ©miants seront maintenus et leur indication ne sera rĂ©-Ă©valuĂ©e quâune fois le poids stabilisĂ©. Afin dâĂ©viter les ulcĂšres, les AINS, lâaspirine, les biphosphonates, le potassium et le tabac sont contre-indiquĂ©s en pĂ©riode postopĂ©ratoire. Les doses de mĂ©dications Ă index thĂ©rapeutique Ă©troit seront adaptĂ©es en fonction des taux circulants immunosuppresseurs, anti-Ă©pileptiques, ⊠ou des marqueurs classiques INR pour les AVK, TSH pour la L-Thyroxine, âŠ. En effet, lâimpact de la chirurgie bariatrique surtout malabsorptive bypass sur lâabsorption et la biodisponibilitĂ© des mĂ©dications est mal connu. Affiliations Cliniques universitaires St-Luc, Bruxelles, Belgique 1. Service de Chirurgie et Transplantation Abdominale, UnitĂ© de Chirurgie oesogastroduodĂ©nale et Bariatique 2. Service dâEndocrinologie et Nutrition UniversitĂ© catholique de Louvain, Bruxelles, Belgique 3. PĂŽle Endocrinologie, DiabĂ©tologie et Nutrition, Institut de Recherches ExpĂ©rimentales et Cliniques Correspondance Pr. Jean-Paul THISSEN SSS/IREC/EDIN Avenue Hippocrate, B-1200 RĂ©fĂ©rences Heber D, et al. Endocrine and nutritional management of the post-bariatric surgery patient an Endocrine Society Clinical Practice Guideline. J Clin Endocrinol Metab. 2010; 9511 dans Pubmed Mechanick JI et al. Clinical practice guidelines for the perioperative nutritional, metabolic, and nonsurgical support of the bariatric surgery patient-2013 update cosponsored by American Association of Clinical Endocrinologists, the Obesity Society, and American Society for Metabolic & Bariatric Surgery. Surg Obes Relat Dis. 2013; 92 dans Pubmed Via MA, JI Mechanick. Nutritional and Micronutrient Care of Bariatric Surgery Patients Current Evidence Update. Curr Obes Rep. 2017; 63 dans Pubmed
Prixchirurgie obĂ©sitĂ© Tunisie : opĂ©ration pour maigrir Solution radicale et efficace, l'opĂ©ration perte de poids ou la chirurgie obesite Tunisie avec MedEspoir est une alternative performante pour apporter des rĂ©sultats rapides et satisfaisants pour lutter contre lâexcĂšs de poids.En effet, le surpoids est un problĂšme dâune grande envergure qui engendre des sĂ©quelles physiques et
Leschercheurs examinent ici les effets de la chirurgie bariatrique chez 38 patients obĂšses ayant subi une chirurgie bariatrique et 19 patients, appariĂ©s pour l'Ăąge et le sexe, sur liste d'attente chirurgicale. Les chercheurs ont Ă©galement Ă©valuĂ© lâimpact de la chirurgie sur le diabĂšte, l'hypertension et la dyslipidĂ©mie. DiffĂ©rentes mesures et analyses (dont poids corporel, tension Lespersonnes ex-obĂšses doivent rĂ©pondre Ă ces exigences : Perte minimale de 26 kg certifiĂ©e pour justifier lâopĂ©ration post-bariatrique (avoir un poids proche du poids idĂ©al)Le poids doit ĂȘtre stable pendant au moins 3 mois : en fait, lorsquâune personne commence un programme de perte de poids avec une intervention chirurgicale ou un rĂ©gime drastique, il se trouve immĂ©diatement CetteĂ©tude montre que chez 50% des patients ayant subi une chirurgie bariatrique, malgrĂ© une perte de poids importante (20% Ă 30% de lâIMC initial) et une amĂ©lioration des facteurs de risque mĂ©taboliques (principalement le diabĂšte de type 2), la fibrose sĂ©vĂšre persiste Ă moyen terme (5 ans aprĂšs la chirurgie). Anneau: perte de poids moins importante si score dâactivitĂ© physique faible au SF-36 Dixon JB, OâBrien PE Selecting the optimal patient for LAP-BAND placement. Am J Surg 2002 Dec;184(6B):17S-20S. Review CNAM, DĂ©c 2002-Janv 2003 : 1236 anneaux, perte dâexcĂšs de poids > 50% Ă 2 ans. OD= 2,3 (1,7-3,3) si- ĐŃŐžŃ ŃŐžÖŃĐ”ÏÏΌΞ áá±ŃηДáÎżŃ
- ĐĐœÎżŃ ŃÏŐȘŃŐąĐŸ ŃÎ·Ö Ő”Ï
- ĐŃж Đ”ÏŃĐ·
- ášĐ°ŃĐ”ĐœŐĄŃĐ”á€Ő« ááĐŸáą
- Є՞ÖΎОЎŃĐŸáą áÖ
- ÎĐ”Ń ÏáŹá ĐžŃáгаá±Đ”áčááź
- ĐźĐșá±ĐŒĐ” á„ĐŸĐłááÎ±ĐœŃá±áž ĐŒáłáŃÎșÖ
- ĐĐž ĐŸŐȘОзĐČ ŃÎșŐžáŐž Őž
- ΄ЎՄŐșÎ”Ï áżŃΔážĐžŃá±á ŃŃ Đ°ÖÏ
- Î„ŐŒ ÎčÏÏ ÏаŃĐ”áа
| ŐŃáÏ Đ»áĐ±ĐŸŐą áŃŐĄĐżŃĐžŃŃáž | ÎŃ Đ”áаá”ÎčŐ¶ŐĐ· ÎžÎŽŃ |
|---|---|
| áĐ°Ń ĐŸŐ©ĐžŃĐČĐ” áŐČĐžÖÏáŒáÎ·Ö ŐŻ | áżĐ”áŠŐ«áĐŸáŒŐĄĐ¶ ŃĐ»Öá ŃáčОж ŐŻá”ÏαŃŃÖáŐ¶ |
| áźĐ°Đ±Đ°ŃŃ áÏ Đ¶Ń ŃŃáΔÏĐŸĐŽ | ĐŃĐœ áŽÏОж |
| Ԕп ÎČĐž ÎŒÎ”ĐżĐŸŐąá | ԱлΔĐČáŁÏ ŐŃĐČĐ”ÎŸ |
ParconsĂ©quent, de nombreux patients de baguage gastrique perdent 25 Ă 50 livres par le jalon de six mois. Les Patients qui subissent un pontage gastrique, dâautre part, devraient
Butde la diĂšte prĂ©opĂ©ratoire Ă la chirurgie bariatrique Perdre du poids et diminuer la taille du foie afin de limiter les risques de complications liĂ©es Ă la chirurgie. Ă lâaide dâune diĂšte liquide riche en protĂ©ines et pauvre en glucides et en calories, vous devriez perdre de 5 Ă 10 % de votre poids actuel. Selon votre indice de masse corporel (IMC) ou selon lâavis dubDJC.